Les jolis œufs de Pâques de Teiki

Pour 4 personnes :

4 gros œufs

2 tablettes de chocolat à cuire

4 cuillerées à soupe d’eau

4 coquetiers

Du papier aluminium

1- Fais un petit trou en haut et un plus gros en bas de chaque œuf avec un couteau pointu (avec l’aide d’un adulte). Vide les œufs dans un bol en soufflant par le petit trou.

2- Fais fondre le chocolat dans l’eau à feu doux. Tourne avec une cuillère en bois pour que le chocolat n’attache pas à la casserole.

3- Pose les œufs dans les coquetiers, gros trou vers le haut. Fabrique un petit entonnoir avec du papier d’aluminium et glisse-le dans le trou.

4- Verse le chocolat dans l’entonnoir. Mets les coquetiers dans le réfrigérateur pendant au moins douze heures pour que le chocolat durcisse. Peins tes œufs pour les décorer.

L’astuce de Teiki : ajoute une cuillère de crème fraiche au chocolat fondu.

Cet égoïste d’Ignace

Cet égoïste d’Ignace

Cela vous paraîtra peut-être incroyable : Ignace Lapin n’avait aucun ami ! C’est pourtant simple, il n’avait jamais rien voulu partager.

Lorsqu’il trouvait des légumes dans les potagers, il les gardait pour lui. Aussi, on l’appelait « cet égoïste d’Ignace » !

Noël arriva. Pour la première fois de sa vie, Ignace Lapin se mit à réfléchir. Il se sentait devenir vieux. Les poils de sa moustache avaient blanchi. La semaine précédente, il avait même perdu une dent de devant: « Je m’en rends bien compte à présent, j’ai passé mon temps à entasser de la nourriture dans mon grenier, se disait-il. Ah ! Si seulement je m’étais fait de bons amis ! Mais non, j’étais trop occupé à penser à moi ! « 

Ignace Lapin fit quelques pas dehors. Courbé sur sa canne, il pleurait tout doucement.

Frrt ! Frrt ! Un petit rat des champs emmitouflé jusqu’aux oreilles passa en sautillant.

« Saperlipopette ! Pleurer un soir de Noël, il faut le faire ! » s’étonna-t-il.

Ignace renifla :

« Mais c’est que j’ai des raisons de pleurer ! Vous n’avez jamais entendu parler de moi ? Je suis « cet égoïste d’Ignace » ! Personne ne vient me voir et personne ne m’aime ! Waouh ! « 

Il sanglota de plus belle.

« Taratata ! ricana le petit rat. Au lieu de vous lamenter, partagez ce que vous possédez. Vous verrez, les autres viendront vers vous. »

Frrt ! Frrt ! Le petit rat des champs se hâta sur la neige molle :

« Excusez-moi, je suis pressé. Ma femme et mes enfants m’attendent pour décorer l’arbre de Noël. »

Ignace Lapin s’affaira dans sa cuisine. Puis il mit son gilet de soie et sa culotte bouffante, il planta un sapin à l’entrée du terrier, il y suspendit de jolis cadeaux et écrivit sur une pancarte :

« Voulez-vous passer Noël avec moi ? J’ai préparé un bon repas. « 

Ignace Lapin n’attendit pas longtemps.

Floc ! Floc ! Traînant ses bottes de neige, une fourmi vint à passer par là. Elle vit la pancarte, mit ses lunettes, lut le message et n’en crut pas ses yeux.

« Bonsoir, monsieur Lapin. C’est bien vrai, je peux entrer ? Il fait si froid dehors et je suis seule pour Noël.

-Entrez, mais entrez donc !  » s’écria Ignace, tout content.

La fourmi fit sécher ses petites bottes au coin du feu.

Quelques instants plus tard, une souris vint à passer par là. Elle vit la pancarte, mit ses lunettes , lut le message et n’en crut pas ses yeux.

« Bonsoir, monsieur Lapin. C’est bien vrai, je peux entrer ? Il fait si froid dehors et je suis seule pour Noël.

-Entrez, mais entrez donc !  » s’écria Ignace, tout content.

La souris fit sécher son bonnet de dentelle sur une chaise, au coin du feu.

La tempête se leva… Les flocons de neige voltigeaient comme des morceaux de coton. Le vent d’hiver hurlait hou ! hou!

« On n’y voit pas à un mètre. Je suis sûr que plus personne ne viendra maintenant ! » déclara Ignace Lapin en fermant la porte de son terrier.

Juste à ce moment-là, toc ! toc ! toc ! un pauvre corbeau couvert de neige des pattes jusqu’aux yeux frappa à la porte. Il s’assit au coin du feu et mit sa pèlerine à sécher à côté des bottes de la fourmi et du bonnet de la souris.

Ignace Lapin sifflotait dans sa cuisine  » A table ! » annonça-t-il.

 Ils mangèrent de bon appétit. Ignace Lapin alluma sa vieille radio. Il valsa avec la souris. La fourmi sauta sur l’aile du corbeau et ils dansèrent jusqu’à minuit.

Ignace distribua ses cadeaux. Il offrit des souliers vernis à la fourmi, un paletot gris à la souris et un harmonica au corbeau.

Les quatre amis étaient heureux. « Hier encore, on m’appelait Ignace l’égoïste et c’était mérité ! murmura le lapin.

-Dorénavant, on vous appellera Ignace le gentil. Vous aurez plein d’amis, voilà tout !Répondit la fourmi.

Tenez, je vais vous tricoter un joli cache-nez. Le vôtre est tout mité décida la fourmi.

Il y aura bals tous les soirs devant votre terrier » ajouta le corbeau.

A dater de ce jour, Ignace Lapin ne compta plus ses amis.

Histoire audio : Lili Papillon

Lili Papillon partage son goûter

Découvre la version audio :

 

Lili Papillon prit son panier, et s’en alla aux commissions. Elle demanda de la farine au meunier, un oeuf à la poule, du miel à l’abeille et du lait à la vache. Puis elle rentra faire de bonnes crêpes au miel.

Toc, toc, toc ! Le meunier frappa à la porte :

« Lili, je t’ai donné de la farine. Tu peux m’inviter ?

-Bien sûr ! » répondit Lili.

Toc, toc, toc ! La poule frappa à la porte :

« Lili, je t’ai donné un oeuf. Tu peux m’inviter ?

-Bien sûr ! » répondit Lili.

Toc, toc, toc ! L’abeille frappa à la porte :

« Lili, je t’ai donné du miel. Tu peux m’inviter ?

-Bien sûr ! » répondit Lili.

Toc, toc, toc ! La vache frappa à la porte:

« Lili, je t’ai donné du lait. Tu peux m’inviter ?

-Bien sûr ! » répondit Lili.

Lili et ses amis se mirent à table.

Soudain, toc, toc, toc ! On frappa encore à la porte !

« Tiens, tiens ! s’étonna Lili. Je me demande qui c’est ? »

C’était un petit ourson.

« Ça sent bon jusque dans la forêt. J’en veux moi aussi !

-Bien sûr ! répondit Lili.

-Mais l’ourson ne t’a rien donné, lui ! dirent ensemble le meunier, la poule, l’abeille et la vache.

-C’est un bébé; que peut-il me donner ?  » demanda Lili.

L’ourson alla cueillir une rose dans le jardin.

« C’est pour vous ! annonça-t-il.

-Oh, qu’il est gentil !  » dirent ensemble le meunier, la poule, l’abeille et la vache.

L’ourson mangea une crêpe. Il s’endormit sur son assiette. Le meunier l’installa sur le dos de la vache qui le raccompagna dans la forêt.

Le meunier, la poule et l’abeille s’en allèrent aussi.

« Au revoir, Lili, dirent-ils, et merci ! « 

Lili papillon était contente. La prochaine fois, elle leur ferait des beignets aux pommes !

Les cookies au chocolat

 La recette de TEIKI

Ingrédients pour 20 cookies

125g de beurre

3 cuillerées à soupe de sucre en poudre         

3 cuillerées à soupe de cassonade

1 oeuf

1 sachet de sucre vanillé

150g de farine

125g de pépites de chocolat

1 sachet de levure chimique

1 pincée de sel

1-Dans un saladier, mélange le sucre en poudre, la cassonade et le beurre fondu. Puis ajoute le sucre vanillé et l’oeuf.  Bats avec un fouet.

2-Petit à petit, ajoute la farine, la levure et le sel.Continue de mélanger avec une cuillère en bois en versant les pépites de chocolat.

3-Place une grande feuille de papier sulfurisé sur la plaque du four. Avec une cuillère, dépose des petits tas de pâte tous les 10 cm.

4-Fais cuire à four chaud 200°C (th 6) 10 minutes. Demande à un adulte de sortir la plaque du four. Laisse refroidir tes cookies avant de les déguster.

Le truc en plus de TEIKI : tu peux remplacer les pépites de chocolat par des morceaux de noix ou des raisins secs.

 

La recette des Roses des Sables

Les roses des sables

Pour environ 20 roses

200g de chocolat noir en tablette

80g de pétales de maïs (céréales)

1-Casse le chocolat en morceaux dans une casserole, ajoute une cuillerée d’eau et fais fondre à feu doux en tournant avec une cuillère en bois.

2-Enlève du feu. Verse les pétales de maïs dans la casserole et mélange doucement avec le chocolat fondu.

3-Recouvre une planche avec du papier d’aluminium. Forme des petits tas de pétales de la taille d’une bouchée, à l’aide de deux petites cuillères.

4-Mets la planche au réfrigérateur pendant une heure. En refroidissant, le chocolat durcit et colle les pétales

L’astuce de TEIKI : place les roses dans de petites barquettes en papier plissé que tu achètes au supermarché. Dispose-les sur un joli plat.

 

Le chat immobile : l’histoire préférée de Teiki

Le chat immobile

 

 

Il était une fois … 

Le récitant : Dans un pays très lointain où le commerce était prospère, un riche marchand ambulant vendait des tissus soyeux, des tapis et des objets d’or finement ciselés. Il se déplaçait dans toutes les grandes villes proches ou lointaines. Quelques années auparavant il avait épousé une belle jeune fille, Catherine, douce et souriante, et deux beaux enfants étaient venus égayer leur vie paisible. Mais un jour, un jour, poussé par je ne sais quelle pensée secrète, il décida d’aller dans un pays lointain, peu connu. Pour ce faire, il acheta beaucoup de marchandises, quelques esclaves et fit ses adieux à la famille.

Catherine : Oh ! Georges, je suis si triste que tu partes, ne reste pas trop longtemps loin de nous et fais nous donner de tes nouvelles le plus souvent possible.
Georges : Sois sans crainte, douce Catherine, je reviendrai bientôt, je serai très riche, et nos enfants pourront devenir des marchands encore plus puissants.
Le récitant : Georges embrassa sa femme et ses enfants qui pleuraient, puis il partit. Son voyage le mena d’une ville dans une autre. Un soir, il arriva devant une grande cité animée. Il était très fatigué par une longue route, alors il décida de s’y reposer. Il élu domicile avec toute sa suite dans une auberge accueillante. Il était à table quand un citadin s’approcha et lui dit d’un air jovial:

Le citadin : Eh marchand ! On voit que tu n’as pas l’habitude de venir dans notre ville et que tu ignores nos lois.
Georges : Mais quelles sont vos lois ?
Le citadin : D’après la loi, chaque marchand qui entre dans dans notre cité doit apporter des cadeaux ; Sa Majesté l’invite à souper au palais et ensuite à jouer aux échecs.
Le récitant : Il n’y avait pas de choix possible, il fallait accepter. Georges choisit parmi ses marchandises les tissus les plus riches qu’il déposa sur un plateau d’or massif et il partit chez le roi. A vrai dire, il fut très bien reçu par le maître du palais qui le présenta au roi.
Le maître : Que sa Majesté me permette de lui présenter un riche marchand qui vient lui présenter ses respects.


Georges : J’ai choisi pour votre Majesté, les tissus les plus riches, les plus beaux de ma collection. Qu’elle daigne accepter mes modestes présents.
Le récitant : Le roi, séduit par l’amabilité de Georges, le questionna sur ses voyages, sur le mode de vie des gens de son pays, puis dans la soirée:
Le roi : Je t’invite à jouer aux échecs avec moi; mais voici mes conditions. Je possède un chat dressé. Il est capable de rester immobile du matin jusqu’au soir et du soir au matin, en portant sur sa tête, un chandelier. Si tu abandonnes la partie d’échecs avant que le chat ne bouge, tu perds toute ta fortune, et je te mets en prison. Au contraire, si le chat bouge, c’est moi qui perd tout et à ce moment-là, je deviens ton esclave.


Le récitant : Georges ne pouvait pas refuser la proposition du souverain. Que faire ?… Partir ? Il ne fallait pas y songer, les gardes le rattraperaient immédiatement, puis le jetteraient sûrement en prison. Il ne pouvait que maudire le sort qui l’avait amené dans cette ville. Alors, alors, il accepta, parce qu’il ne pouvait pas se permettre de désobéir au roi. Le sultan frappa alors dans ses mains et le chat fit son entrée. C’était un magnifique chat, très fier, à l’allure majestueuse. Il vint s’asseoir près de son maître, tandis que deux esclaves lui posaient un chandelier sur la tête. La partie commença. Ils jouèrent toute la nuit, le chat ne bougeait pas, ils jouèrent toute la journée, le chat ne bougeait toujours pas. Georges était épuisé, mais il fit l’effort et il joua encore toute une nuit. Ah ! au matin, vraiment, au matin il n’en pouvait plus.
Georges : Vous avez gagné, Majesté, j’abandonne, je suis trop épuisé, je ne peux plus continuer. Je suis votre prisonnier.
Le roi : Qu’on saisisse ses biens, et qu’on le conduise en prison.
Le récitant : Les serviteurs du roi exécutèrent les ordres. Mais un des esclaves de Georges réussit à s’enfuir et à retourner dans la ville natale de son maître où il rencontra Catherine.
L’esclave : Maîtresse, il est arrivé un grand malheur à mon maître, le roi de la ville où il logeait l’a fait arrêter et a confisqué tous ses biens, il faut faire quelque chose pour le sauver.
Catherine : Quoi ! Tu as bien fait de venir me prévenir, je vais immédiatement donner des ordres pour qu’on prépare une autre caravane.
Le récitant : Elle se déguisa en marchand et partit directement dans la ville où son mari était prisonnier. Mais dans les marchandises, elle avait fait mettre un grand coffre tout clouté d’or et très mystérieux. Au bout de plusieurs jours de voyage, Catherine arriva dans la ville du roi où tout se passa comme pour son mari. Elle fut reçue par le roi.


Catherine : J’apporte à Votre Majesté de modestes présents, qu’elle daigne les accepter.
Le roi : J’apprécie votre amabilité et je vous invite à jouer aux échecs avec moi. Je possède un chat qui peut rester immobile pendant plusieurs jours en portant sur la tête un chandelier. Si vous abandonnez la partie d’échecs avant que le chat ne bouge, vous êtes mon prisonnier, dans le cas contraire, c’est-à-dire si le chat bouge, je deviens votre esclave.
Catherine : Je suis aux ordres de Votre Majesté.
Le récitant : Et la courageuse jeune femme se retrouva en face du roi, devant un jeu d’échecs. Le chat était à sa place, il portait avec fierté le chandelier aux bougies. Au bout de quelques heures, Catherine fit un petit signe à un des esclaves qui ouvrit le coffre mystérieux d’où sortit une souris. Le chat eut un éclair dans les yeux, mais le regarda sévèrement et il ne bougea pas. Quelques instants plus tard, Catherine fit un autre signe et l’esclave lâcha deux souris. Le chat se mit à frissonner. Le roi le regarda d’un air méchant, le chat ne bougea pas. Alors Catherine, désespérée, fit encore un signe et l’esclave lâcha toutes les souris. Alors le chat ne put résister à la tentation, et il fit un bond. Le chandelier tomba.

Aussitôt Catherine fit attacher le roi qui criait, qui criait. Ah non, personne personne ne vint à son secours car il était trop méchant et il avait fait souffrir trop de familles. Catherine fit délivrer tous les prisonniers et retrouva son mari avec joie.
Ils repartirent vers leur ville natale, en emportant le trésor du roi. Dans la ville, délivrée de son tyran, il y eu une très grande fête; on mangea, on dansa pendant trois jours et trois nuits et la troisième nuit deux pommes tombèrent du ciel. La première elle est pour moi, pour moi qui est raconté l’histoire du riche marchand Georges, et la seconde, eh bien la seconde, elle est pour vous, pour vous qui l’avez écoutée bien sagement.